29/05/2012

Lundi 28 mai 2012 : Corfou à Parga

Nous quittons Corfou vers 10h ce matin, le temps est très ensoleillé mais pas de vent. On tente d'envoyer le spi mai le vent tourne et retourne..
En fin de matinée, on désespéré d'avancer qu'à 2nds donc on met le moteur. Arrivée dans le sud de Corfou le vent remonte à 15nds et nous renvoyons les voiles avec plaisir. Le vent nous porte, vitesse moyenne 6-7 nds.
Au passage du dernier cap après Corfou, et le vent continue de monter jusqu'à atteindre 25nds. On a envie de profiter de ces conditions très sympathiques et donc décidons de nous mettre au portant et d'atteindre Parga avec les voiles en ciseau et le génois tangonné. Pointe de vitesse à 9,5nds, on s'est bien amusé.

Le soir, nous sommes allés nous promener dans le village de Parga qui aurait pu être très mignon mais beaucoup beaucoup beaucoup trop touristiques.

Dans la nuit, on s'est un peu fait balloté de tous les côtés car la houle rentre dans le mouillage.

Biz A+

Robinson part 2

Et bien le fil a laché.. Heureuseument on a des crêpes..

27/05/2012

Dimanche 27 mai 2012 : Robinson part 1

Bon comme on vous le disait dans le premier post, pas mal d'orage en début d'après midi, donc on reste au mouillage à Corfou..Vers 17h, le temps s'améliore...

C'est dimanche et comme tout bon pêcheur qui se respecte, Thony s'est mis à pêcher, et puis moi aussi pour m'occuper.. Première fois que je pêche et 2 prises en 10min ...



Enfin c'est des petits poissons pour pêcher plus gros..

Donc Thony les a opéré comme vous pouvez le voir sur la photos ils ont un hameçon chacun dans le dos.. Et au moment où je vous parle ils sont à nouveau à l'eau, à nager...

Suite au prochaine épisode ...

PS : on a quand même préparé de la pâte à crêpes au cas où.

Le 27 Mai 2012 A Corfou


Ce matin orages sur Corfou, on devait repartir vers le sud mais avec la pluie et les orages on est vraiment pas motivés... On a eu une averse incroyable qui a durée 2hrs avec de l'orage pas loin.

Pour ceux qui auraient du mal a suivre, voila notre parcours depuis l'arrivée à Argostolie jusqu’à aujourd'hui à Corfou :

Comme vous le voyez, on en profite pour mettre le blog à jour,  c'est pas toujours évident parce que même avec la clé 3G, dans certains mouillages bien isolés, on n'a pas internet. (Des fois ça fait du bien aussi de pas avoir internet...).

Pourtant il ne va pas falloir que l'on reste trop longtemps par ici car Charlie et sa cousine arrivent dans 13 jours à Athènes et on est à Quasi 200 milles...


Biz A+

Le 26 Mai 2012 : de Paxos à Corfou

Départ vers midi après un petit tour dans Gaïos, on envoie le spi asy à quelques milles de la sortie du port.
On fait route sous spi jusqu'a 2 milles de Corfou !!! Ouah c'est la première fois qu'on tient le spi pendant aussi longtemps (5hrs). Une nav vraiment super avec des pointes à 7/8nds sans stress (pour le capitaine).

Après Gaia, on était presque déçu d'aller jusqu’à Corfou (pourquoi aller à Corfou alors qu'on n'en a pas entendu que du bien)...
On mouille dans la baie au sud de la citadelle :





Le port de Corfou :



Petite balade dans Corfou dans la soirée et bonne surprise : la vieille ville est magnifique, et très vivante. Du monde partout ! Ici ça sent pas la crise du tout, les restos sont pleins à craquer ...
Il y a un petit festival avec une scène et pleins de stands (on n'a pas tout compris mais à priori c'était des assos écolo / humanitaires peut être même politique) c'était très sympa.







Quelques photos de nuit sympa :




Le 25/05/2012 De Levkas à Paxos (Gaïos)

Départ vers 12h, on doit encore faire le plein de Gasoil et d' eau à la marina puis franchir le pont.

Une belle caïque à Levkas :




Il va pas falloir trop trainer parce qu'on voudrait arriver de jours à Gaïos (ville sur Paxos) et on a 32 milles à faire après le pont.
On passe le pont tournant à 13h. Les 2 extrémités se lèvent et le pont flottant tourne en se collant à l'une des berges. Faut faire attention aux remous et courant créer par les "propulseurs d'étrave du pont".
On s'est quasi retrouvé face à un bateau qui traversait dans l'autre sens !


Après le pont un énorme banc de sable qu'on peut pas louper avec une eau turquoise magnifique. (C'est bien dommage qu'on est pas de lentille polarisée sur l'appareil ...)

 
On est au plein vent arrière, on décide donc de mettre les voiles en ciseaux avec génois tangoné.
Le vent tourne une première fois de 90°, on la dans le travers, c'est bien on avance super bien et on devrait arriver avant la nuit.
Le vent tourne une nouvelle fois de 30°, on se retrouve au bon plein, il fait moins chaud mais on continu de bien avancer.
Enfin vers 17h30 le vent tombe et on finit au moteur. 

En arrivant à Gaïos on fait demi-tour à l'entrée sud du port, l'une de nos cartes indique 2,10m de fond, l'autre 1,80m ! on prends pas le risque et on fait le tour...


On rentre dans Gaïos, un petit port et une petite ville très sympa, jusque là notre meilleur découverte en Grèce (Apparemment en plein été il y a beaucoup trop de monde et c'est insupportable). Nous nous amarrons cul à quai avec l'ancre mouillée au milieu du port, et hop on est en plein centre, la place principale est à 5m.



Le 24 mai 2012 : à Levkas

Le petit Déj Grec que l'on se fait depuis notre arrivée ! un Beignet au sucre, un espèce de pain brioché et du pain qui varie de très bon (a Argostolie le vendredi ) à assez mauvais (a Argostolie le Lundi )... --> Je pense qu'ils changent de Levain le Lundi !
Mais le coeur du problème c'est le Beurre ... On a une espèce de Margarine infamme, du coup je me goinfre moins...


Plus "locale" le café "Grec" est assez particulier, il s'agit en fait d'une mouture très fine marron claire, qui est directement versée dans l'eau chaude. C'est plutôt bon mais il ne faut pas hésiter à laisser un bon fond dans la tasse parce qu'au fond, il y a tout le mar ... (Sur la photo ce n'est pas un café Grec, c'est un Moka).

23/05/2012

Le 22 mai 2012 : De Megasini à Levkas.

Navigation étrange entre les iles, on est passé de 5 nds de vent de babord à 15  puis 25 nds de vent tribord. Pas de probleme, le bateau réagit très bien.

Nous rentrons dans le chenal de Levkas au moteur qui fait 15m de large aux endroits les plus serrés, pour arriver devant Levkas. On a besoin d'eau donc on pense d'abord aller à la marina. Et on ne sait pas ce qu'il s'est passé, une trentaine de seconde d'inattention alors qu'on avait tous les 2, les yeux rivés sur la marina, et pof envasé et le vent qui nous envoie sur la côte.. Bon pas de panique, Anthony monte dans l'annexe, nous déroulons entièrement la chaine de l'ancre à l'avant et il va la poser 30m sur le coté. Le temps qu'il remonte à bord deux français arrivent en annexe et nous propose de nous pousser sur le coté pour aider le guindeau. En moins de 5 min humhum était à nouveau à flot. Plus de peur que de mal.
Les deux français venus nous aider, nous préviennent que la marina est à 50euros/nuit, donc on mouille en plein milieu, entre la marina et le quai municipal avec d'autres bateaux.

Levkas est une ville pas très typique (reconstruite en 1953 après un grand séisme qui a ravagé pas mal de villages dans les iles éoliennes). Mais ici, on peut faire le plein de courses, d'eau, de gasoil, d'accastillage (avec des tarifs attractifs)...

Du 20 au 22 mai : Port Atheni sur Meganisi

Aujourd'hui pas de vent annoncé, on contourne Ithaque au près dans 8-9nds de vent et entre Ithaque et Meganisi on se retrouve avec 15nds de vent portant tout ça avec un grand soleil : super !!!


Trace du 20 mai.

On mouille au fond de Port Atheni, une des nombreuses criques sur Méganisi. Comme le rayon d'évitage à l'ancre est trop important, nous devons porter une amarre à terre: pas de problème. Mais dans la soirée un vent de nord est se lève et envoi un clapot en plein travers (pas très agréable), on lâche un peu l'amarre qui est à terre, pour nous retrouvé de face, c'est quand même mieux. Le mouillage est très paisible.

Le 2eme jour, un catamaran de location dérape et va se coller au rocher (le safran tapait dans les cailloux). Branle bas de combat dans le mouillage, mais les locataires ne sont pas présents, on finit par alerter la nana d'une petite épicerie sur la plage qui appelle aussitôt en ville, pour que quelqu'un trouve les malchanceux. Au bout de 20 min, on voit débouler une voiture, et deux des locataires se précipitent. Anthony part les aider et ils arrivent à s'en sortir sans trop de dommage, apparemment...

Le lendemain, on part faire un tour dans le village de Katomeri, juste au dessus du mouillage. Très mignon.
Katomeri

Le mouillage, HumHum est juste dans le fond.

Les petits bateaux de pêcheurs viennent tous les jours faire le tour du mouillage pour proposer leurs poissons

Du 19 au 20 mai : D' Argostoli à Pera pigadi sur Ithaque.

 On décide de contourner Céphalonie pour rejoindre la côte est d'Ithaque (la patrie d'Ulysse). On se retrouve au portant pendant une grande partie de la journée, dans 20 nds de vent : GENIAL !!! les voiles en ciseau, le bateau avance bien et la houle nous pousse.
Puis plus de vent et un passage à 25nds de travers : bienvenue entre les îles avec du vent très irrégulier.

Nous trouvons un petit ponton de pêcheur où nous amarrer sur une petite île déserte à quelques mètres d'Ithaque.
Deux bateaux de pêcheurs sont à côté de nous et ils préparent un barbecue, nous passons la soirée avec eux. On n'a pas tout compris mais c'était très sympa.
Les voiles en ciseau et au soleil !!!!

Le petit ponton de pêcheurs au matin. Les pêcheurs sont partis tôt ce matin et un catamaran les a remplacé.
Notre trace du jour.

Du 11 au 19 mai 2012 : Argostoli

 Nous décidons de rester à Argostoli pour laisser passer deux coups de vent. LA ville est très simpa et nous avons tout à disposition (courses, garage, pita gyros ..). Nous rencontrons quelques autres navigateurs.
En ce qui concerne le thon que l'on a péché, on en donne à nos voisins de pontons, et on mange le reste : en salage, en steak, à la vapeur, en carpaccio, et on fait même des conserves (à l'heure ou j'écris ces lignes il ne nous reste plus que les conserves).
On profite de cet arrêt pour faire la vidange du moteur et changer les filtres.
Le 16, on loue un scooter pour aller faire un tour dans le centre de Céphalonie : Kourkoumelata, Skala, Poros et Sami. Au programme quelques magnifiques plages aux eaux turquoises, et ballade dans les montagnes remplies d'olivier, de vignobles et de pin.
Il y a dans le golfe d'Argostoli, une tortue qui se promène, elle fait environ 1m. Malheureusement on n'avait pas l'appareil photo quand on la voyait.
En ballade autour du lac d'Argostoli.


port de Poros

Des chèvres sur la routes

Le phare à l'entrée d'Argosotoli



12/05/2012

Du 9 au 11 Mai 2012 : De Siracuse à Argostoli

Ça y est c'est le départ pour la Grèce ! Après un petit tour au marché de Sirracuse et un expresso avec Peter, il est temps de mettre les voiles.

Toutes les météos annonce un Force 4 de Nord Ouest pendant toute la traversée, cela nous fait naviguer au largue, c'est parfait !

On part vers 13h après avoir relevé les 2 mouillages :
    Celui sur le guindeau c'est de la rigolade (bien que les nouveaux voisins soient passés par dessus avec le leur)
    Mais l'autre, il faut le remonter à la main ! ça chauffe les bras du capitaine ...

En sortant de la baie on se rend compte que le vent est plus Nord Est que prévu, on navigue au bon plein, allure assez confortable quand la mer est plate et que le vent est léger.
Et puis cela doit être un effet de côte, on continue !

Le vent est faible dans la soirée du coup pour continuer à avancer on envoie le spi asymétrique, le cap est pas génial mais on ne veut pas mettre le moteur (à 1,80€ le litre c'est effectivement de l'or noir).
Le vent est toujours faible mais la nuit est tombée, on décide d'affaler le spi avant qu'il ne fasse trop sombre. A peine le spi tombé dans la cabine, TZZZZZssssssssh ! Le frein de la canne de pèche à la traine s'affole !
Je serre le frein et ferre assez fort, j'ai peur de tout casser.

Avec le bateau à 5/6 kts impossible de ramener. J'ai vraiment peur que tout casse d'un moment à l'autre.
On croit à une nouvelle blague d'un sac poubelle, mais de toute façon il faut le remonter, on arrête le bateau, et armé de ma ceinture de combat, je commence à ramener le sac poubelle, mais on ne voit rien à la surface.

Une fois à quelques mètres de la plage arrière on ne voit toujours rien, mais il semblerait qu'il s'agisse d'un sac poubelle drôlement agité.

C'est là que j'aperçois la BETE, un petit thon (pas loin de 10 kilos quand même), maintenant qu'il est tout proche, il va falloir le sortir et le mettre sur le pont.
Je l'attrape par le corps à 2 main et le sort rapidement. Attention aux Hameçons qui volent un peu dans tous les sens. Il a mordus sur les plumes blanches brillantes (ce qu'on utilise en Bretagne pour prendre du maquereau ou du bar)...




Je le cale sur le banc de cockpit et je l'assassine. Du sang partout...




Le problème c'est qu'il ne va pas rentrer dans le frigo, donc faut couper !
Je le vide et lui coupe la tête et la queue. Au passage je me fais une bonne tranche de Sushi bien frais.
On l'emballe dans de l'alu puis on scotche pour que ça tienne bien et que le sang ne coule pas trop dans le frigo....
On passe des sceaux d'eau partout, pour nettoyer, mais l'odeur est persistante. D’ailleurs le spi que l'on avait pas eu le temps de ranger, a pris quelques taches.

 
Le reste de la nuit se passe sans problème, on navigue à la cool en descendant plus au sud que notre cap initial. J'aime pas être en dessous de notre route car il est toujours plus facile d'abattre que remonter, mais on s'attend toujours a du vent de Nord Ouest qui nous fera remonter sur notre route très facilement.

Le lendemain matin vers 7h le vent monte progressivement et s'établit à 20kts de Nord, j'attends que Anne se réveille et on met le solent, puis 2 Ris dans la Gv. On commence à se dire que le vent ne va pas tourner au Nord Ouest et qu'il ne faut pas trop attendre pour rattraper notre route initiale parce qu'au sud du peloponese il n'y a rien, et si les conditions durcisse encore, on sera peut être obligé d'abattre et donc de descendre plus au sud.

On remonte donc sur notre route au près dans une mer (très) agitée. Des conditions fatigantes parce qu'à cette allure le bateau tape dans les vagues, il est difficile voir impossible de dormir.

La fatigue associée aux conditions de mer et aux odeurs de poisson me retourne le ventre (le sushi n'était pas une très bonne idée en fait). Je finis par y laisser mon dernier repas.

Dans l'après midi des oiseaux de haute mer viennent se reposer à bord, ils sont vraiment étonnant, il nous approchent à quelques centimètre, ils se collent même à nos vestes de quart pour se protéger du vent. Un me monte sur la casquette mais pas assez longtemps pour la photo.

L'un d'eux décolle du bateau en trombe, il monte quasi à la verticale face au vent et attrape un papillon, puis revient à sa place sur le bateau pour déguster ! Waouh on est sur le cul !
Ça nous fait un sacré spectacle.


Une chose est sure, ils cherchent un bon abri pour dormir, on les empêches de rentrer à l'intérieur mais ils sont têtus (2 réussissent à rentrer mais pas envie qu'ils laissent des "traces" partout).
A la tombée de la nuit, ils ont tous trouvés un bon abri (2 derrière un seaux dans la baignoire, 2 autres sur le balais dans le rangement de cockpit).
Nous voila donc accompagnés de 4 oiseaux sur Hum Hum.
Au petit matin, ils font quelques aller retour sur le bateau et finissent par partir (ils ont passé quasi 24h à bord).


A la tombée de la nuit suivante le vent faibli et la mer s'aplatit, Ouf on va pouvoir dormir...On a vu aucun bateau de la journée donc on décide de mettre un réveil toutes les 20 minutes pour que celui de quart s'assure qu'il n'y ai rien en vue.

On a vu aucun bateau pendant la traversée (1 au départ qui allait dans le détroit de Messine et 1 à l'arrivée qui passait entre les îles Grecques et remontait dans l'adriatique).

La nuit se passe très bien on dort pas mal.

Au petit matin le vent tombe petit à petit, il nous reste ~ 50 mN à faire, on est au près et on peut pas s'écarter de notre route maintenant.
On fini par démarrer le moteur, on navigue avec voile et moteur à 6/7nds. Cela permet de faire des économies de carburant et d'aller vite.




On s' amarre au quai, à peine le moteur éteint, le barman du bar face au quai vient nous accueillir, en gros tout est possible. (Eau / Elec / Douches / internet / Machines à laver ...)
Les Grecs ont la réputation d'être accueillant mais là on est assez surpris.

On passe à la police pour les formalités d'entrée en Grèce (un transit log à payer pour séjourner 6 mois) mais ils regardent un match de foot, volume à fond, il faut revenir demain matin. On les dérange pendant leur match ça a le mérite d'être clair. 

Jusqu'ici ils parlent tous très bien Anglais (boulangère, barman, douanes...).


On est entrain de voir pour une clé 3g mais c'est pas gagné, les tarifs sont assez élevés, et cela fonctionne à la conso comme en France.

A+ Bye

Du 5 au 9 Mai à Siracuse

Une ville vraiment belle et relativement propre où l'on se sent bien !




Le quai municipale est gratuit, par contre c'est cul à Quai avec ancre mouillée à l'avant.
La manœuvre n'est pas simple, il faut d'abord s'assurer que l'ancre tient bien avant de reculer jusqu'au quai.
Lors de l'arrivée on s'y est pris à 3 fois pour accrocher suffisamment :

1ère manip : l'ancre s'est plantée sur une cannette de haut en bas, incroyable !
Du coup elle n'a fait que glisser sur le fond. On recommence !

2ème manip : l'ancre accroche, on recule, une fois amarré au quai, pas moyen de tendre la chaine (l'ancre n'est pas suffisamment plantée dans la vase, elle laboure le fond de vase au fur et à mesure qu'on la remonte).
3ème manip : l'ancre accroche bien et on termine notre manœuvre (pour aujourd'hui).

Le lendemain : L'abri est moyen surtout quand le vent du Sud Est lève un gros clapot, on a du mettre une deuxième ancre avec 25m de chaine et 50m de bout.
On a placé l'ancre le plus loin possible avec l'annexe, bonjour la galère, heureusement Jules et Aude étaient là pour nous aider.
On a ensuite fait la même manip avec l'ancre principale qui n'avait pas bien tenue finalement. Cette fois c'est 50m de chaine et l'ancre qu'il faut emmener le plus loin possible dans une petite annexe et un gros clapot !!! On était trempé.

Rencontre de Peter sur Kate II (from England), un anglais bien sympathique qui nous a bien fait rire.
Rencontre de Cécile et Serge sur Tibure (First 35S5), ils ont également un blog : http://voilieraugreduvent.en-escale.com/

Le 8 mai, on sort les vélos et on part pour visiter Syracuse avec Serge et Cécile, notamment les catacombes. La visite se déroule en italien et un peu en anglais, on a pas tout compris... Mais l'équipe très sympa nous passe les guides en français à la sortie..


Marché très sympa, on en a profité juste avant le départ de Syracuse.

A+

Le 4 Mai au Mouillage à Taormina

Décor de rêve,  mouillage bien protégé mais stressant, en fait le fond est couvert de galets et du coup on entend la chaine raguer au fond.
On a fini par mettre 2 ancres pour être vraiment pénard..

La ville est sympa et mérite le détour malgré le coté "très touristique" On était bien crevé donc on à pas de photos...






09/05/2012

3 - 4 mai 2012 : de Stromboli à Taormina

Nous quittons Stromboli, on en profite pour aller voir la coulée de lave de l'autre coté de l'île.
Et en route vers l'est, on ne sait pas encore où.


Au début on à bien cru à une belle prise, mais finalement c'est un sac poubelle que nous remontons à bord...



Nous voulions nous arrêter au port de Scilla (celui de "Charibde en Scilla"), cela avait l'air très joli mais malheureusement le port est minuscule et des bateaux de pêche à l'espadon ont un bout dehors incroyable (on a bien faillit rentrer dans l'un d'eux).


Nous passons le détroit de Messine 4h avant l'heure prévu par les guides. C'est un détroit où il y a beaucoup de courant, il peut être très difficile voir impossible de passer avec vent et courant dans le nez. Nous arrivons à passer avec un courant nous portant au sud de 2nds environ.

Nous faisons un stop and go à 3h du mat' à Reggio di Calabria pour faire le plein d'eau. 40€ la nuit c'est trop cher, on décide de repartir.

Nous arrivons au mouillage à Taormina au petit matin.

2 mai 2012 : Stromboli

Au mouillage sur bouée (payante) depuis 2 jours à Stromboli, nous attendons avec impatience ce soir, car aujourd'hui est un grand moment que nous attendions tous les 4. Nous allons monter le Stromboli.

La montée se fait tranquillement, rythmée par les détonations du volcan. Il est obligatoire de prendre un guide pour monter depuis l'éruption de 2002.

 
 
On est content d'être arrivé en haut.
 Au bout de 2h30 de marche et à 900m d'altitude enfin nous y voila. Et là un spectacle grandiose nous attends. Nous sommes à 300m du cratère.




La descente est tout aussi sympa. Nous descendons dans une ancienne coulée de lave, une descente tout en glisse.

Un grand souvenir.

29 - 30 avril 2012 : de Mondelo aux Iles Eoliennes.

Aujourd'hui c'est une navigation d'une vingtaine d'heure qui nous attends. Malheureusement le vent ne sera presque pas de la partie. LA moitié du trajet se fera au moteur.
On tente désespérément de pêcher à la traine, mais les nombreux filets de peche nous oblige à remonter les lignes tous les 200m.

De nombreux dauphins nous accompagnent tout au long du trajet.
 
 
Les navigations de nuit à 4, c'est vraiment du grand luxe pour nous qui sommes habitués à être que tous les 2. Exceptionnel, on a pu dormir suffisamment.

Au petit matin nous approchons tranquillement des premiers volcans. Nous nous arrêtons à Vulcano pour le petit déjeuner et pour se baigner.







A 11h, nous repartons du mouillage du Ponente (Vulcano), pour prendre cap sur Stromboli. On passe au large de Lipari. Et 15 à 20 nds de vent nous entraine vers Stromboli sous un splendide soleil.

Stromboli