25/06/2012

Une journée comme les 5 dernières :

Le réveil sonne, l'un comme l'autre on a très mal dormi a cause des moustiques ou des rafales de vent qui souffle dans le gréement.
La fatigue est bien présente, anne se motive pour se lever et prépare le café, on prends notre temps pour le petit déj.

Ils est temps de partir Le vent est déja fort, mais il faut avancer parce qu'on est dans une "acalmie" selon la météo réputée la plus fiable en Grèce (poseidon) !

Le vent augmente et diminue, il faut observer l'état de la mer, compter les moutons (sans risque de s'endormir...).
Là bas il y en à plus, après il y en à moins ... C'est comme ça qu'on passe de 14nds à 30nds, en quelques minutes et ca dure 30 min, 1hrs ... on sait pas !!!

Sauf que si tu est toilé pour 15nds, dans 30 ça passe pas !
Et si tu est toilé pour 30nds, dans 15 tu est en marche arrière a cause des 1,5m de vagues qui "déferles" sur le bateau (ou le capitaine) toutes les 3 minutes...

Au début on joue le jeu : on met 2 ris, on les enlèves, on met le génois, on l'enlève, on sort le solent, on remet le génois... Mais après 4 / 5hrs de nav on est rincé (dans les 2 sens du terme)
Alors on s'arrète, on a fait 25 milles nautiques, alors qu'il n'y en avait que 15 en route directe ! Et la le morale est au plus bas... On fait demi-tours, tampis on abandonne les sporades et dans le même temps les cyclades pour aller dans le péloponèse ?
Bah oui mais c'est dommage de passer à coté ...

Alors le lendemain matin on prends son courage à 2 mains et on rattaque le vent de plein face.

Heureusement qu'il ne fait pas froid et que les paysages sont sympas, parce que sinon c'est sure qu'on serait déja parti...

Pourquoi ne pas attendre une véritable accalmie (si il y en a ici ?!), parce que nous rentrons en France dans un mois et demi et n'avons toujours pas trouvé où laisser humhum ce mois d'aout. Nous aimerions etre dans le peloponnese mi juillet pour trouver une place.

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